Prendre soin de son cheval au printemps

Avec l’arrivée du printemps, les cavaliers et les chevaux ont envie de profiter de l’extérieur : l’herbe et les fleurs poussent, et les promenades dans la nature font rêver bon nombre de propriétaires ! Mais pour le bien-être de son animal, il est important de rester vigilant quant aux aléas de cette nouvelle saison. Voici donc nos conseils pour prendre soin de son cheval naturellement au printemps.

La mise à l’herbe et ses dangers

Que le cheval vive au pré ou au box, le retour des beaux jours est synonyme de repousse de l’herbe. Et malheureusement, celle du printemps a la particularité d’être extrêmement riche en sucre! Les chevaux les plus gourmands vont vouloir en abuser, et ce n’est pas sans risques. En effet, plusieurs dangers guettent votre compagnon si la mise au pré et la transition d’avec le foin sont trop rapides.

C’est notamment le cas de la colique qui se caractérise par de fortes douleurs intestinales. Il s’agit de l’une des causes majeures de décès chez les chevaux. Cette pathologie peut avoir plusieurs origines, et provient quelques fois d’une consommation excessive d’herbe, qui est très appétissante pour nos amis herbivores.

Parmi les autres dangers de l’herbe du printemps, il est important de parler de la fourbure, une inflammation du sabot très douloureuse pour le cheval. Elle est causée par une alimentation riche et une accumulation de toxines qui vont provoquer des troubles de la locomotion allant jusqu’au refus de se déplacer et pouvant entrainer de sévères complications orthopédiques. Afin de le soulager, il faut limiter l’apport alimentaire de l’animal et souvent faire appel à son vétérinaire. Pour l’aider face à cette maladie, un drainage du foie peut être recommandé pour permettre l’élimination des toxines présentes dans son organisme et de désengorger ses pieds. Si votre cheval est sujet à la fourbure, vous pouvez lui offrir une cure de notre produit Husse Hepatic +. Composé d’un mélange de plantes aux vertus stimulantes notamment pour la vésicule biliaire et les reins, il est étudié pour aider au drainage de cet organe essentiel qu’est le foie, et du corps en général.

Dans tous les cas, afin de limiter les risques, il est important de faire un retour progressif à l’herbe, de sorte que l’animal s’habitue petit à petit à ce « nouvel » aliment. Par ailleurs, vous pouvez également lui proposer la cure détoxifiante Hepatic + en prévention pour le soutenir dans ce changement de nourriture.

La mue du printemps

Au printemps, le cheval va perdre tout le poil qu’il a fabriqué pour se protéger des températures et du climat hivernal : c’est ce que l’on appelle la mue . C’est une période importante chez l’animal, et nous devons l’accompagner pour qu’il puisse renouveler son pelage correctement. N’oublions pas que le poil est l’une des premières barrières permettant de défendre son épiderme, et donc de le prémunir d’éventuelles maladies. Un brossage régulier ainsi qu’une cure de vitamines comme la biotine sont un excellent moyen de l’aider. En effet, le brossage va contribuer à l’élimination des poils morts et va aérer le pelage. La biotine quant à elle va stimuler la régénération des phanères (poils et sabots). Associée à des plantes telles que l’ortie ou la prêle comme dans notre produit Biotine +, elle va favoriser la repousse du nouveau poil ainsi que la mue.

Des antiparasitaires dès la sortie de l’hiver

Dès la fin de l’hiver, il est important de penser à traiter son animal contre les différents parasites pouvant venir l’ennuyer.

Les parasites internes

Tout d’abord, il est essentiel de vermifuger correctement son cheval dès le début du printemps pour le protéger des vers. Dans la mesure du possible, il faut privilégier un vermifuge naturel, comme Vermi Minus Paste, qui soutiendra son système digestif sensible. Les plantes présentes dans cette formulation totalement adaptée aux chevaux permettent à la fois une action antiparasitaire, mais également diurétique. Le recours à des vermifuges naturels va protéger la flore intestinale, nécessaire au bon maintien des défenses immunitaires du cheval, contrairement aux vermifuges classiques.

Les parasites externes

Au-delà des parasites internes, de nombreux parasites externes sont présents dès le printemps et peuvent être la source d’affections et gênes diverses chez l’animal.

Tout d’abord, les tiques sont de retour. Cette variété d’acariens peut être porteuse de maladies très dangereuses pour le cheval et pour son cavalier, telles que la piroplasmose ou la maladie de Lyme. Il est donc important de les surveiller de près.

Les mouches, les moustiques et les taons sont également pénibles pour le cheval et peuvent être la cause de réactions allergiques quelques fois complexes à gérer. Afin de le protéger naturellement et efficacement, il est possible de lui offrir un complément à base d’ail qui, en plus d’être un très bon insectifuge, va aussi agir comme un vermifuge naturel.

Vous pouvez également le traiter avec un anti-insectes composé d’huiles essentielles adaptées aux chevaux comme notre produit Bug Minus Spray.

Les soins des sabots

Avec l’humidité présente sur les terrains en cette fin d’hiver, les sabots de nos chevaux peuvent être mous, voire avoir une odeur désagréable. Afin d’écarter tous désagréments pour leurs pieds, il est important d’en prendre soin correctement pour qu’ils gardent (voire retrouvent) leur équilibre.

Comme le dit le dicton : « Pas de pied, pas de cheval » !

L’onguent noir Husse, fabriqué à base de plantes, permet d’assainir le sabot et va éviter le risque de pourriture de la fourchette. Le Frog Comfort permet également de traiter les infections et le pourrissement de la fourchette.

Attention aux plantes toxiques et aux allergies

Au printemps, les fleurs et les plantes reviennent, et de nombreux dangers guettent nos chevaux. Les intoxications par certains végétaux en font notamment partie.

Alors, au moment de la mise au pré, il est essentiel de s’assurer qu’aucune plante toxique ne soit présente. Parmi les plus connues on peut citer la graine de l’érable sycomore, qui, lorsqu’elle est ingérée, peut causer la redoutable myopathie atypique. Certaines plantes d’ornement comme l’if sont également mortelles pour le cheval.

De plus, de nombreux animaux souffrent d’allergies aux pollens dès le printemps : si c’est le cas de votre cheval et que vous connaissez le végétal responsable de son malêtre, veillez à ne pas les mettre en contact.

Le retour de la belle saison enthousiasme toujours les cavaliers, qui vont enfin sortir de la gadoue hivernale et profiter du soleil pour passer du temps avec leur cheval ! Mais afin que cette saison se déroule au mieux, il est essentiel de penser à protéger et prendre soin de son compagnon, toujours avec des produits naturels et sains bien entendu !